réaliser un article entre 2 500 et 3 000 signes sur le PNNS 2 :
Le PNNS prend du poids
Xavier
Bertrand, ministre de la Santé et des Solidarités, a présenté le deuxième
Programme National Nutrition Santé (PNNS 2). Ce dernier vise à sensibiliser la
population française aux problèmes de nutrition. Il s’articule autour de trois
axes : la prévention, le dépistage et la mobilisation.
En
France, la nutrition s’impose désormais comme un sujet majeur de santé
publique. En effet, les excès associés à la sédentarité ont favorisé
l’apparition massive de maladies telles que l’obésité, le diabète
« gras », les maladies cardio-vasculaires ou encore certains cancers.
Aujourd’hui, 1 enfant sur 6 est en surpoids contre 1 sur 20 en 1980.
Présenté
en 2001, le PNNS 1 a établi les bases d’une nouvelle politique nutritionnelle.
Neuf objectifs ont été définis [pour plus d’informations : http://www.mangerbouger.fr/pnns/index.php].
Le slogan « pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par
jour » est devenu récurrent à la radio ou à la télévision.
Pour
élaborer ce deuxième programme, Xavier Bertrand a fait appel au Professeur
Serge Hercberg, nutritionniste à l’INSERM [voir encadré]. « Le PNNS 1 a permis de développer un
cadre référentiel et de créer une dynamique qui a touché l’ensemble des acteurs
concernés par le champs de la nutrition » a t-il souligné « il est
nécessaire maintenant que ces propositions ne soient plus des recommandations
générales mais des propositions d’actions concrètes ».
Les
plans d’actions
A
partir du rapport soumis par Serge Hercberg [pour le consulter : http://www.inserm.fr/fr/home.html],
le ministre a pu définir de nouvelles orientations. « Avec le PNNS 2, nous demandons aux
industriels de mieux élaborer leurs produits, et à la restauration de mieux
préparer ses menus, aux Français de mieux manger et de mieux s'informer, au
système de santé de mieux dépister et de mieux soigner ».
Pour
cela, trois axes et 26 plans d’actions sont exposés dans ce nouveau programme.
Le
premier s’intitulant « Prévention nutritionnelle » met un point
d’honneur sur l’offre alimentaire. Plusieurs mesures ont été prévues, par
exemple la création d’un observatoire de la qualité alimentaire ou encore des
étiquetages nutritionnels.
Le
suivant a pour but de favoriser un dépistage précoce et une prise en
charge des personnes ayant des troubles nutritionnels, notamment en équipant des
locaux spécialement pour eux.
Le
troisième énonce diverses actions menées dans le but d’améliorer l’aide
alimentaire apportée aux personnes précaires.
S’ajoute
à ces trois grands axes, un plan « mesures particulières »
encourageant les collectivités territoriales à se mobiliser et révélant une
politique de lutte contre la stigmatisation engendrée notamment par la publicité.